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LE CHOLESTEATOME ET SES LESIONS ASSOCIEES
Sommaire
4 -Lésions associées au cholestéatome
4.1- Otite moyenne
4.2-Hyperplasie pseudo-glandulaire
4.3-Tympanosclérose
4.4- Granulomes macrophagiques
4.4.1-Granulome à
cholestérol
4.4.2-Granulome à kératine
4.4.3-Granulome mixte
4.4.4-Granulomes à corps
étrangers
4.4.5- Copeaux osseux
4.4.6-Lésions
diverses
4.4.6.a-Névrome de caisse
Ces lésions affectent essentiellement la composante conjonctive ou stroma, et, sous ce dernier, pevent s'étendre à la chaine des osselets y provoquant des lésions ossiculaires.
4 -
Généralités
Bien que parmi ces lésions satellites
la tympanosclérose
et le granulome à cholestérol
puissent être suspectés lors de l’intervention
chirurgicale, leur taille est le plus souvent microscopique et ne permet de les identifier
qu’histologiquement.
Elles sont toutes de nature inflammatoire, soit spontanées, soit iatrogènes en cas de récidive cholestéatomateuse.
On ne peut les dissocier de l’otite chronique moyenne
dont l’épithélium malpighien
kératinisé est plus ou moins directement
responsable. En revanche, elles facilitent la progression de ce dernier
par le jeu des interactions
mésenchymo-épithéliales et suscitent aussi
une hyperplasie pseudo-glandulaire de
l'épithélium de caisse
là où il subsiste. Il s’ensuit que les lésions associées au
cholestéatome sont des facteurs qui stimulent et aggravent la
maladie : leur exérèse chirurgicale est donc
impérative.
Les unes, comme la tympanosclérose, ont été
sous-estimées dans les statistiques, et d’autres, comme le granulome mixte et
le granulome à kératine,
généralement ignorées. Ces derniers entrent dans
le cadre des granulomes macrophagiques incluant aussi certains granulomes à corps étrangers, dits antixéniques et à copeaux osseux. Ils sont iatrogènes, c'est
à dire post-opératoires ou consécutifs à un
traitement local, tout comme un cas exceptionnel de névrome de caisse envahissant.
Lésion prédominante,
elle est caractérisée au début par un simple oedème du stroma
et une vaso-dilatation de ses capillaires.
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Fig. - Paroi de cholestéatome montrant de
l'oedème et une vaso-dilatation |
Cs, capillaires
sanguins dilatés ; E, épithélium malpighien ; Ec,
épithélium de caisse ; K, kératine ; S, stroma
imbibé d'oedème. |
Un infiltrat
inflammatoire non spécifique apoparait ensuite dans le
même stroma.
Cet infiltrat se compose de polynucléaires neutrophiles, lymphocytes B, plasmocytes,
mastocytes et histiocytes.
Il peut former un (ou
plusieurs) foyer (s)
granulomateux avec des capillaires
néoformés, des fibroblastes
et des hémorragies
localisées (Fig.).
Des polynucléaires
et cellules de Langherans en
émigrent vers l’épithélium
malpighien sus-jacent où leurs vimentine et
proteine S100 permettent de bien les mettre en évidence (Fig.).L’afflux
de ces cellules inflammatoires peut entrainer des ruptures épithéliales
spontanées (ulcérations) et
confirme leur agressivité envers le revêtement
malpighien (Mayot & al., 1991)
Le stroma granulomateux ainsi mis à nu peut s’épaissir en un ou plusieurs bourgeons charnus dont la protrusion forme un «polype otique» ou «aural».
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Fig. - Paroi de cholestéatome
ulcérée, avec bourgeons charnus formant un "polype" |
E,
épithélium malpighien interrompu par l'ulcération
(U) ; G, bourgeons charnus et "polype" ; Gc, granulome à
cholestérol et hémorragies associés ; S,
stroma. |
Localisée ou diffuse, modérée ou
sévère, l’inflammation
ne se limite pas aux zones évolutives du cholestéatome (Mayo & al.,1991)
De plus, elle peut affecter la chaine ossiculaire sous-jacente et, dans
certains cas, les prothèses qui y ont été
insérées.
4.2 -
Hyperplasie pseudo-glandulaire
Observée
dans 53 % de nos cas, elle est reconnaissable
à des cryptes glanduliformes formées par un épithélium prismatique du type « respiratoire »
modifié (Fig.1,2).
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Fig.1
- Hyperplasie pseudo-glandulaire
associée à un cholestéatome |
Fig.2
- Hyperplasie pseudo-glandulaire
associée à un autre cholestéatome |
Ci,
cellules inflammatoires ; E, épithélium malpighien ; G,
pseudo-glandes ; K, kératine ;
L, languette épithéliale surmontant un ostium ; S, stroma. |
Ces structures
sont bien mises en évidence par les techniques histochimiques
(PAS, bleu alcian) colorant leur produit de sécrétion (Fig. ) et surtout, par le marquage des
cytokératines de leur épithélium
(Fig.3).
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Fig.3 -
Epithélium de caisse et pseudo-glandes
dérivées. Cytokératines |
Ec,
épithélium de caisse ; G, pseudo-glandes plus ou moins
dilatées ; S, stroma |
Lorsque les «ostia» sont
obturés, elles subissent souvent une transformation
kystique avec amincissement de l’épithélium,
rétention de mucus et
afflux de macrophages (Fig.4), parfois aussi de polynucléaires qui
les convertissent en micro-abcès.
De plus, une métaplasie épithéliale
malpighienne ou épidermoïde
est (rarement) possible (Fig.5).
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Fig.
4 - Pseudo-glande obturée et
kystifiée. |
Fig.
5 - Métaplasie malpighienne de pseudo-glandes. |
Ci,
cellules inflammatoires ; E, épithélium malpighien ; G,
pseudo-glandes ; H, hémorragie ; K, kératine ; M, mucus ;
Mé, métaplasie épidermoïde ;
S, stroma. |
Elle peut être définie comme une
transformation fibreuse du stroma évoluant vers la scléro-hyalinisation qui en est
caractéristique.
Cette lésion est un tissu conjonctif d'abord "jeune",
renfermant encore des fibroblastes (Fig. 6), puis presque
acellulaire, dense et homogène (Fig.7) ou lamelleux , se
calcifiant fréquemment (dépôts
calciques basophiles : Fig.8,
flèches) et pouvant subir aussi une métaplasie ou métamorphose osseuse.
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Fig.
6 - Tympanosclérose
encore "jeune" associée à un cholestéatome |
Fig. 7 -
Tympanosclérose
évoluée associée à un cholestéatome.
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E, épithélium malpighien ; K,
kératine ; S, stroma conjonctif ; T, tympanosclérose |
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Fig.
8 - Tympanosclérose
associée à un cholestéatome
et en partie calcifiée (flèches). |
Fig.
9-Tympanosclérose
associée à un cholestéatome
et à une hyperplasie
pseudo-glandulaire. |
E,
épithélium malpighien ; K, kératine ; Pg,
pseudo-glandes ; S, stroma conjonctif ; T, tympanosclérose. Flèches
: épithélium cubique de caisse dans les pseudo-glandes. |
Siégeant assez souvent au voisinage des granulomes macrophagiques et pouvant
s'intriquer aussi avec une hyperplasie
pseudo-glandulaire (Fig. 9), elle représente jusqu'à 40 % de nos cas.
4.4 - Granulomes macrophagiques
Essentiellement formés par un amas de macrophages se fusionnant en cellules géantes (symplasmes) pourvues de nombreux noyaux,
donc multinucléées (Fig.22 à
24), ils résultent d’une stimulation locale du stroma. Elle
peut être due, soit à des corps étrangers iatrogènes qu’une
précédente intervention a introduit dans l’oreille moyenne, soit aux productions
pathologiques de cette denière : kératine du cholestéatome
et dépôts de
cholestérol. Il s'y associe des infiltrats inflammatoires granulomateux banaux à "cellules rondes" (lymphocytes, plasmocytes)
et
une vasodilatation des capillaires saguins plus ou moins
marquée (Fig.22).
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Fig. 10 - Granulome macrophagique et infiltrat à "cellules rondes". Femme, 62
ans. |
Ch, cristaux
cholestéroliques, Cs, capillaire; Gi,
infiltrat à cellules rondes ; S, stroma. Les
flèches désignent des macrophages
et des cellules géantes
multinucléées. |
Les cellules géantes sont du type antixénique. Par leur
coloration, leur nombre et la
disposition des noyaux, elles se
différencient des cellules de
Langhans (tuberculose), des ostéoclastes
ou myéloplaxes qui
sont pourvus d’une «bordure en brosse» (microvilli) et des
symplasmes de la maladie de Wegener.
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Fig.10
- Cellules géantes (symplasmes) ,
granulome à kératine |
Fig.11 -
Cellules géantes
(symplasmes) , granulome à cholestérol. |
Ch,
images négatives de cristaux cholestéroliques ;
K, kératine ; N, noyaux de symplasmes,
ces derniers désignés par des flèches ; S, stroma |
4.4.1 - Granulome à
cholestérol (23,5 % des cas)
Déjà
reconnu macroscopiquement par sa couleur dans une douzaine de cas, il
montre toujours les constituants habituels de ce type de
lésion : fentes aciculaires ou
en forme de «cigare» correspondant
à des cristaux
cholesteroliques dissous lors de la préparation
des coupes (images négatives) ; macrophages
et cellules géantes
entourant ces cavités (Fig.25 à 31) De plus, les capillaires sanguins sont souvent
dilatés et à l'origine de foyers hémorragiques (Fig.26). La
désintégration de ces derniers est respmonsable de dépôts d’ hémosidérine, granuleux et brun-jaunâtre (Fig.28),
se
colorant par la technique de Perls au «bleu de Prusse (Fig.29,30).
Il peut survenir aussi une hyalinisation homogène et faiblement
éosinophile du stroma conjonctif séparant
les fentes aciculaires (Fig.31).
Le granulome à cholestérol
est présent dans 23,5 % de nos observations.
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Fig.12- Granulome à cholestérol et
épithélium cholestéatomateux. |
Fig.13- Autre granulome à cholestérol. |
Ch, images négatives
de cholestérol
dissous ; Cs, capillaires dilatés ; E, épithélium
malpighien ; G, centre
du granulome à cholestérol
; H, foyer hémorragique ; S, stroma. Flèches
: cellules géantes de
ce granulome.
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Fig.14
- Autre granulome à cholestérol. |
Fig.15
- Granulome à cholestérol et
dépôts d'hémosidérine
(flèches). |
Ch,
images négatives de cholestérol dissous ; Cs, capillaires
dilatés; Gi, granulome inflammatoire ; S, stroma.
Flèches : cellules
géantes (Fig.27). |
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Fig.16
- Granulome à cholestérol et
dépôts d'hémosidérine
(flèches), Perls. |
Fig.17
- Autre granulome à cholestérol et
dépôts d'hémosidérine
(flèches), Perls. |
Ch,
images négatives de cholestérol dissous ; S,
stroma. Flèches :
dépôts d'hémosidérine. |
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Fig.18 - Granulome à cholestérol dont le
stroma est en partie hyalinisé |
Ch, images
négatives de cholestérol dissous ; S, stroma.
Flèches : hyalinisation. |
4.4.2. – Granulome à kératine
(25 % des cas).
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Fig.
19 - Granulome à kératine |
Fig.
20 - Autre
granulome à kératine |
Cg,
cellules géantes ; E, épithélium malpighien ; G, granulome giganto-cellulaire ; K1,
kératine du "sac" ; K2, kératine
incluse ; S, stroma inflammatoire. |
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Fig.
21 - Granulome à kératine.
KL1 |
Fig.
22 - Granulome à kératine.
Vimentine |
Cg, cellules géantes multinucléées ; K2, kératine incluse ; S, stroma inflammatoire. |
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Fig. 23 - Autre petit granulome à kératine.
Vimentine |
Cg, cellules
géantes multinucléées ; K2, kératine incluse ; S, stroma
inflammatoire. |
L'implantation de
la kératine affecte un stroma
dénudé, soit par lyse du revêtement "cubique" de caisse en avant du front de progression
cholestéatomateux, soit au niveau des brèches de l'épithélium malpighien, qu'elles
soient spontanées, ou provoquées dans la récidive
de cholestéatome. Cette
implantation semble être facilitée par le tissu de granulation préexistant, l'oedème et la vaso-dilatation.
4.4.3 – Granulome mixte (28 cas parmi les granulomes à
kératine et à cholestérol)
Dans cette lésion
intéressante, les cristaux
cholestéroliques s'associent avec du
matériel corné.
Une réaction
macrophagique gigantocellulaire commune englobe à la fois
des squames de kératine, dans
leurs espaces irréguliers ou arrondis, parfois trés
étendus, et les fentes à cholestérol, plus
"géométriques".
Ces inclusions peuvent
être trés rapprochées et entourées pat des
symplasmes accolés, lorsque
le
foyer, d' étendue trés réduite, constitue un
"microgranulome". Le cholestérol
y dérive manifestement de la kératine
voisine désintégrée.
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Fig.24
- Micro-granulome mixte. Homme, 24 ans.
Dr.Gratacap |
Fig.25
- Détail de la vue précédente (après
rotation de 90°) |
Cg,
cellules géantes ; Ch, image négative de cristal
cholestérolique ; Ci, cellules "rondes" inflammatoires ; K2,
kératine incluse ; S, stroma |
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Fig.26-
Granulome mixte étendu, dans
le stroma d'un cholestéatome |
Fig.27-
Autre granulome mixte étendu |
Cg,
cellules géantes ; Gc, granulome
à cholestérol ; Gk, granulome
à kératine ; H,
hémorragie ; K2, kératine incluse; S, stroma.
Flèches : images négatives de cristaux
cholestéroliques. |
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Fig.
28 - Autre granulome mixte
riche en cellules géantes |
Fig.29
- Autre granulome mixte avec un petit
foyer de tympanosclérose |
Cg,
cellules géantes ; Ch, images négatives de
cholestérol ; Gc, granulome
à cholestérol ; Gk, granulome
à kératine ; L, lipophages
; S, stroma, en transformation tympanoscléreuse dans la
Fig.29. |
Des lipophages à cytoplasme clair,
spumeux, et à petit noyau arrondi, sont une
composante de l'infiltrat inflammatoire
(Fig.28,29). Ils se rencontrent aussi dans le granulome à kératine.
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Fig. 29 - Granulome mixte : lipophages. |
Ch, images
négatives de cristaux cholestéroliques ; L, lipophages. |
4.4.4 – Granulomes à corps
étrangers (G. antixéniques)
Ils peuvent être soupconnés
lorsque dans un cholestéatome déjà
traité, la réaction
macrophagique s’organise autour d’inclusions
différant des cristaux
aciculaires cholestéroliques
et des squames de kératine
Ces inclusions sont
souvent difficiles à voir en lumière normale dans les
coupes histologiques car elles présentent un aspect
vitreux ou cristallin, avec des contours irréguliers,
incurvés ou linéaires. Leur nature
étrangère est, en revanche, bien reconnaissable à
la forte biréfringence qui'elle manifeste en lumière
polarisée (Fig.31,33), tout comme la guanine dans
l'intestin de certains Invertébrés Arthropodes
(Araignées) !.
Il s’agit le
plus souvent de dépôts d’antibiotiques ou de
corticoïdes,de fils de compresse («textilome») (Fig.30,31),
de débris de verre ou d’enduit de spéculum, beaucoup plus
rarement (2 cas) d’une prothèse mise en place
antérieurement pour otospongiose
et fragmentée dans le stroma
du cholestéatome qui
l'englobe (Fig.32,33).
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Fig.
30- Granulome à corps étrangers
(fils de compresse), femme, 40 ans. |
Fig.31-
Même coupe histologique, en lumière polarisée |
Cs,
capillaires sanguins dilatés; E, épithélium
malpighien du cholestéatome ; G, granulome ; H, foyer
hémorragique ; S, stroma ; T, corps étrangers (fils)
biréfringents. |
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Fig.32
- Granulome à corps étranger
(prothèse) |
Fig.
33- Même coupe histologique, en lumière polarisée |
E, épithélium malpighien du cholestéatome ;
G, granulome (symplasmes
multinucléés,lymphocytes) ; P, prothèse
fragmentée (biréfringente à droite) ; S,
stroma |
4.4.5 – Copeaux osseux ( 12,5 % des cas)
Il
Ces esquilles sont incluses en plein stroma (Fig.
), à distance des osselets, mais
peuvent cependant soulever l’épithélium
malpigien sus-jacent. Elles peuvent y susciter une réaction fibro-inflammatoire
parfois accompagnée de cellules
géantes d’aspect ostéoclastique et, dans
certains cas, une ossification
métaplasique secondaire évocatrice de tympanosclérose sur le plan
clinique uniquement.
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Fig. - Copeau osseux
inclus dans le stroma d'un cholestéatome récidivé. |
Cp, copeau sans
réaction inflammatoire ; Gc, granulome à
cholestérol associé ; S, stroma |
Elles peuvent être
considérées comme des
«copeaux» que les fraisages antérieurs ont
détaché de l’os temporal et que l’on ne doit pas confondre avec les
petits séquestres d’une ostéolyse
ossiculaire (Fig. ).
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Fig.34-
Névrome associé
à un cholestéatome. Homme,
51 ans. Dr Gratacap |
Fig.35-
Mêmes lésions. Neurone estérase spécifique |
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Ch, granulome à cholestérol ; E, épithélium malpighien du cholestéatome ; K, kératine ; N, fascicules nerveux . Flèches : pseudo-glandes |
Fig.36 -
Détail de la Fig.35 (après inversion). |
G, pseudo-glandes ; N, fascicules nerveux |
Couleurs
conventionnelles (texte) : en bleu-vert,
termes d'anatomie macroscopique et d' histologie normales ; en
kaki, termes désignant toutes les
structures ayant une signification pathologique, qu'elle qu'en
soit l'origine ou la nature
A LA MEMOIRE DU DOCTEUR JEAN CAUSSE Clinique Causse, 3440 Colombiers |